Top 5 des pires films de Noël selon leur typologie

In Culture
17 décembre 2018
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pires films de noël

La neige n’est pas (encore) au rendez-vous mais les cloches de Noël résonnent déjà. Le sapin est illuminé près de la cheminée, pépé se tortille sur l’escabeau pour accrocher les guirlandes scintillantes, maman parle d’huîtres et de dinde fourrée tandis que tata Annick tricote de fabuleux pull over pour toute la famille. On dirait vaguement le prologue d’un mauvais Christmas movie, non ? A mi-chemin entre le cliché niais et la terrible réalité, on s’est pourtant tous déjà laissé aller au visionnage des pires films de Noël. Allons donc, ne fais pas l’innocent.

Voici les 5 grands winners des pires films de Noël, tu sais, les un peu nazes, certainement ringards, très clichés et pourtant si… jouissifs. Ces pépites de fin d’année qui font fondre de rires gênés les plus sceptiques et exaltent davantage les âmes passionnées.

Schéma antithétique classique: d’un côté, vous prenez une famille royale pleine de secrets; de l’autre, une jeune journaliste motivée et chargée d’enquêter… Forcément, cette dernière est plutôt mignonne et forcément (bis), dans l’équation se cache un prince pas du tout dégoûtant. Pas besoin de faire un dessin, ça sent le nanar à plein bec : tiraillements entre éthique et carriérisme, entre modernité et tradition, entre amour et devoir… On y va fort dans le cliché et le pathos mais c’est, finalement, ça qu’on aime. Probablement la palme du scénario le plus cucul, nos chouchous des pires films de Noël.

Variations sur le même thème: A Christmas Prince 2, La Princesse de Chicago (bref, du Netflix).

Quand Arnold Schwarzenegger (tu peux vérifier, ça s’écrit bien comme ça) rencontre le minot qui joue Anakin Skywalker dans La Menace fantôme, ça ne pouvait que donner un film badass. Oui, enfin, on reste sur un scénar’ fondé sur le modèle familial américain de base: une tartine de relation père-fils compromise et sa crème de parents qui s’aiment mais se déchirent. Mais bon, voir Schwarzy courir après un pauvre jouet made in China pendant 1h30, ça change un peu des princesses Casse-Noisette mariées au claire de lune le 24 au soir, non ? Un des pires films de Noël, un des meilleurs aussi.

Variations sur le thème: Maman j’ai (encore) raté l’avion, Maman je m’occupe des méchants.

“Quoi, ils ont osé critiquer Love Actually, really ?!” Et oui, “sorry but not sorry” comme on dit ! Dans la catégorie sentimentalisme en guimauve avec son coulis de sirop d’érable, on touche au chef-d’oeuvre. Un des pires films de Noël qui retrace la fin d’année de différents couples plus ou moins liés entre eux, leurs déboires, leurs victoires, leurs défaites. Une comédie romantique british où l’amour triomphe toujours, même quand elle se prend une violente gamelle. Love Actually réussit pourtant à attendrir les coeurs de pierre: c’est la magie de Noël, que voulez-vous…

Variations sur le thème: The Holiday, Le Journal de Bridget Jones, Happy New Year.

Les scénaristes n’avaient que deux obligations: faire un film d’horreur et le faire sortir pendant les fêtes de fin d’année. On sent arriver le théorème suivant: Noël donc neige, or neige + horreur = monstre infâme tiré d’une vague mythologie des pays de l’Est, donc paranormal tiré par les cheveux et jets violents de sang sur la neige immaculée. BINGO ! Ainsi naquit Krampus, l’anti-Saint-Nicolas venu manger toute la famille, dinde exceptée. Le père Noël viendra-t-il la sauver (la famille, pas la dinde) ? Un des pires films de Noël qu’on kiffe quand même tant ça sent aussi le sapin.

Variations sur le même thème: A Christmas Horror Story, Saint, Père Noël: Origines.

Tes cheveux se hérissent, je le sens ! Ca se saurait si Piège de cristal était un Godard, non ? Mais assez de condescendance cinéphile et soyons d’accord sur le fait qu’un film avec la réplique suivante, en effet, relève d’une sorte de génie: “Sœur Thérésa m’appelait McClane à la maternelle, mes amis m’appellent John. Vous, vous n’êtes rien.” C’est culte, c’est bold & bald (à traduire par “osé” tant le film a jalonné le cinéma d’action et par “chauve”, pour Bruce Willis). En bref ? Des méchants allemands, des flics surhumains, des explosions, des otages, des fusillades… le tout, le soir de Noël en Californie. Une Christmas pépite.

Variations sur le thème: L’Arme Fatale, Haute Voltige.

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