Un an déjà que je suis rentrée de Corée du Sud, et un an qu’un met typique du pays du matin calme m’obsède: leur poulet frit. Plus précisément le dakgangjeon, poulet à la fois sucré et épicé. Une petite tuerie. A côté, KFC fait figure de bouffon du roi au royaume de la cocotte, rien que ça ! Ainsi s’est donc lancée ma quête (inachevée) de poulet frit coréen à Paris, ou plus précisément de dénicher les meilleurs de la capitale française. Alors que je ne m’attendais à pas grand chose, je m’aperçois que du poulet frit coréen à Paris, et bien… il y en a. Et du très bon, aussi.
Le chikin (“poulet” en langage populaire, vient directement de l’anglais chicken”) est un plat national en Corée. Servi assaisonné (on parlera alors de poulet yangnyeom), libre à vous de vous laisser aller à sa version plus ou moins sucrée et épicée, sertit de graines de sésames (oui, leur poulet est un vrai petit bijou OK ?). En plat principal ou simple anju (grosso modo, en tapas avec ta boisson), le yangnyeom-chikin se décline selon les régions et même quartiers tout comme les opportunités d’en manger. Quid de ce poulet frit coréen à Paris, alors ?
Si je me remémore avec grand peine comment dire “bonjour”, “merci” ou encore “à la tienne” en coréen (je plaisante, “tchin tchin” c’est keon-bae, franchement comment l’oublier…), le yangnyeom-chikin est un terme gravé au fer rouge dans ma mémoire. Même sans être un aficionado de poulet ou encore de saveurs asiatiques (on retrouve quelques saveurs de la technique laquée chinoise pour le côté sucré), impossible de passer à côté de ce plat au cours de sa vie. Alors si tu n’as pas l’occasion d’aller traîner tes guiboles jusqu’à Séoul, pourquoi ne pas essayer nos adresses des meilleurs poulets frits coréens à Paris ? D’autant plus qu’en Corée, le poulet frit se mange très souvent pendant l’apéro: de quoi agrémenter ta dégustation d’un cocktail au soju et autre makgeolli.
On commence par l’un des plus populaires, et pour cause: leur déco est aussi stylée et design que leur yangnyeom-chikin est savoureux. Hero, c’est un bar-restaurant qui nous plonge vraiment dans l’ambiance séoulienne, voir même des spots ultra trendy du quartier de Gangnam. Possibilité d’y manger de manière tradi, c’est à dire en dej’ ou dîner, ou alors (meilleure option) de se laisser aller à un anju composé de poulet frit, deux-trois sortes de kimchi et d’une bonne grosse pinte au soju. Un must du panthéon du poulet frit coréen à Paris, mais si le côté hipster te répulse, passe ton chemin. Franchement, ça serait dommage.
Il ne s’est pas passé une semaine après mon retour de Corée pour que mon coeur et mon estomac ne supplient ma tête d’un bon Korean Fried Chicken. Flemme oblige (ou la saison 5 des Peaky Blinders venait de sortir en UK, allez savoir), je décide de m’aventurer sur Deliveroo en quête du Saint-Graal. Bingo. Out Fry reste à l’heure actuelle l’un des meilleurs poulets frits coréens à Paris qu’il m’eût été donné de manger. En version plus ou moins épicée, en bowl, en burger (pas le must !) ou encore en bucket, leur poulet frit coréen est servi avec des frites de patates douces maisons délicieuses (pas de kimchi ici, sorry). Attention, Out Fry by Taster n’est disponible qu’à la livraison !
Dans le style boui-boui connu des experts en poulet frit coréen à Paris, Mami-Son détient la palme d’or. A quelques pas du métro Père Lachaise, cette cantine coréenne n’est pas à proprement spécialisée dans le yangnyeom-chikin: raviolis coréens, bibimbap, et autre barbecue y sont servis. Mais il existe à la carte un poulet frit coréen entier à 15€ qui, loin de l’aspect ragoûtant des photos de porn food, en a toute la saveur. Pour celles et ceux qui souhaitent une dégustation plus simple et sans fioriture, Mami-Son est l’adresse parfaite pour un poulet frit coréen à Paris.
Celui-ci, je ne l’ai jamais testé personnellement, mais mes contacts coréens m’en ont dit le plus grand bien. Non, je ne fais pas partie de la mafia culinaire du pays du matin calme, mais pas loin. Selon mes amis, le K.F.C (Korean Fried Chicken, suis un peu) d’Ae Jung est similaire aux recettes que l’on peut trouver en Corée, si ce n’est identique. D’autant plus que ce restaurant de poulet frit coréen à Paris se trouve à côté de K-Mart, l’épicerie coréenne, et de Saint-Lazare pour le côté pratique des transports. Le prochain à cocher sur ma liste du kiff culinaire.
Découvert au gré de mes déambulations, ce salon de thé et restaurant, Sweetea’s, sert du poulet frit coréen à Paris, et au coeur de la capitale qui plus est. Dans un espace très épuré – briques blanches et murs boisés – on se délecte de savoureux chikin épicé, à la moutarde ou en assortiments. Gros bonus pour leur dessert traditionnel, le bingsu, sorte de glace pilée aromatisée. Après un poulet frit à Paris aux portions généreuses, c’est le top.
Voici un restaurant de poulet frit coréen à Paris qui porte bien son nom ! Le Bekseju Village, c’est un aller direct pour les bars à anju, conviviaux et authentiques. Là-bas, on boit… mais on mange aussi, et bien. L’espace allie tradition et modernité, sans jamais en faire des caisses: exit les fresques japonisantes à outrance alors qu’ici, c’est la Corée, bon sang de bois ! Les amateurs de soju trouveront leur compte et plus encore, les pouletovores ressortiront, quant à eux, changés à jamais. Parfait pour se faire un (très) bon poulet frit coréen à Paris en famille.
Il existe d’autres très bons poulets frits coréens à Paris (Séoul Mama, JanTchi), mais ne les ayant jamais testé personnellement ni eu de retour de proches, impossible de vous confirmer leur bonne réputation. Quoi qu’il en soit, cette petite liste d’adresses où manger du très bon poulet frit coréen à Paris selon ton secteur et tes compères de bonne chère devrait déjà aiguiller sinon ta curiosité, tout du moins ton appétit de gourmet.
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